Fleur bleue ou Vie en rose?

Cette notion est devenue à la mode, à tel point que bon nombre d’« écoles» de pensées ont vu le jour et parfois se contredisent sur la façon d’interpréter une couleur.

Parfois le rouge est amour / passion et parfois colère / sang / danger.

Dans certains pays, le blanc est la couleur de la pureté virginale et est portée par les mariées, dans d’autres pays elle est la couleur du linceul qui recouvre le corps du défunt.

Pour l’un le gris apporte la paix et le calme, pour l’autre la tristesse.

C’est un monde fascinant que celui des couleurs, que l’on soit artiste, designer, humain… elles ont de toute façon un impact sur nous.

Il existe beaucoup d’ouvrages sur le sujet. Jean-Gabriel Causse a écrit un livre très intéressant « l’étonnant pouvoir des couleurs », si le sujet vous intéresse. Il y partage quelques notions scientifiques qui expliquent l’impact de certaines couleurs sur notre organisme et la sécrétion d’hormones.

Quoiqu’il en soit, il est souvent difficile de s’y retrouver quand il s’agit de choisir la couleur d’un mur ou d’une pièce.

Bien sûr il y a des évidences, comme éviter le Rouge ou le Orange dans une chambre d’enfant si on veut qu’il dorme.

Le jaune apporte luminosité et le vert donne un ton blafard devant le miroir, mais les couleurs c’est beaucoup plus que cela.

par où commencer vidéo

Laissez-moi vous raconter une histoire:

Je suis la mère de 2 garçons magnifiques qui sont daltoniens.

Nous avons emménagé dans un condo, dans lequel le sous-sol était leur domaine avec une salle commune aux murs oranges.
Nous avons aménagé la pièce pour qu’elle devienne une salle de jeux, avec un babyfoot, un écran, console, sofa…

Et ils ne passaient finalement que très peu de temps dans cette pièce. Quand je les aie questionnés, ils m’ont dit qu’ils ne l’aimaient pas et que c’était trop froid.

Leur daltonisme ne leur permettait pas d’identifier le Orange et encore moins de choisir une couleur quand je leur aie proposé de refaire la pièce à leur goût.
Je me trouvais avec un beau défi… J’ai alors puisé dans mes connaissances diverses et mes outils « pas rap. » pour régler mon problème.

Les couleurs, comme tout le reste, sont des longueurs d’ondes, donc des vibrations et ont donc un impact sur nous. Quand nous vibrons au diapason avec « peu importe quoi », tout devient facile et fluide.
On a donc commencé par cibler un couleur en fonction du tapis qui recouvrait l’escalier (mon choix premier aurait été de le retirer, mais il aurait fallu refaire l’escalier au complet et ce n’était pas une option à ce moment-là).

Nous sommes donc tombés d’accord sur du gris ou du bleu. À partir de là je leur aie fait tester la teinte parmi une dizaine de choix avec un test de kinésiologie.
J’ai ensuite harmonisé l’ensemble avec un peu de matière brute, réorganiser l’espace jeu et la magie s’est produite.​🧚‍♀️​

Non seulement ils ont passés des heures dans cette pièce mais j’ai diminué grandement la consommation énergétique de cette pièce que j’ai dû beaucoup moins chauffer.😊​

Cette expérience qui date de plus de 10 ans m’a beaucoup appris et c’est encore de cette façon que j’aide mes clients à choisir la couleur qui va être soutenante en fonction de l’activité à vivre dans la pièce.

Alors, oui, parfois les généralités peuvent nous guider, mais gardons en tête que les couleurs sont vibrations, des longueurs d’ondes et que c’est pour cela qu’elles agissent sur la production d’hormones variées et ont un impact sur notre état d’être.

Et si on mettait de côté les modes et les tendances pour se concentrer sur ce qui nous fait vraiment du bien, ce qui fait vibrer notre cœur…

Alors, pour répondre à ma question du départ, oui, la psychologie des couleurs est un concept intéressant à considérer, et selon moi, comme tout, il ne s’agit pas d’en faire une généralité mais de se fier à son propre ressenti pour en faire une vérité.